Emile, Retour sur mon ERASMUS en Belgique
Durant cette période, j’ai vécu au sein d’une colocation de 5 étudiants internationaux où j’ai pu rencontrer 2 autres étudiantes françaises, 1 étudiant italien et une étudiante allemande. Nous avons pu échanger en anglais ce qui m’a permis de pratiquer continuellement durant le séjour. La colocation était idéalement placée dans le centre, ainsi je me suis déplacé majoritairement à pied durant tout le séjour. Il faut noter tout de même que les tarifs étudiants pour obtenir la carte du réseau de transport STIB (tram, métro et bus dans la région de Bruxelles) sont très avantageux : pour 12€ l’année seulement, nous pouvons nous déplacer librement au sein des 19 communes de la région.
Durant mon stage, j’ai eu l’opportunité d’évoluer au sein de différents services : le premier mois a été réalisé dans un service de revalidation orthopédique/neurologique, où travaille mon tuteur de stage (service mixte où les patients sont hospitalisés et bénéficient de deux séances de kinésithérapie par jour, pour une rééducation intensive à moyen/long terme, généralement s’étalant sur plusieurs mois ). Durant le second mois, je suis resté dans ce service uniquement le matin : cela m’a permis d’avoir un suivi de certains patients sur 2 mois (et notamment de voir leurs progrès semaine après semaine), ce qui m’a fortement plu. A partir du second mois, j’ai passé mes après-midi au sein d’un service de kinésithérapie en ambulatoire : les patients venaient de chez eux pour effectuer plusieurs séances par semaine dans l’hôpital, très similaire à une prise en charge en cabinet libéral. L’environnement hospitalier permettait d’avoir un matériel de qualité (notamment avec la présence d’une machine d’isocinétisme) et j’ai pu suivre 5 kinésithérapeutes distincts, ce qui m’a ouvert à différentes approches de la rééducation. Enfin, durant les matinées du troisième mois, j’ai été assigné à un autre service de kinésithérapie en ambulatoire du même établissement : celui-ci était très similaire au service dans lequel j’évoluais l’après-midi du second mois, avec également une machine d’isocinétisme et légèrement plus de matériel disponible. Pareillement, j’ai pu travailler avec différents praticiens durant mes matinées dans ce service. C’est en accord avec mon tuteur que j’ai pu changer de service progressivement durant cette période de 3 mois, et cela m’a permis de bénéficier d’un stage très varié dans le contenu et ainsi très enrichissant pour ma futur carrière.
En dehors du stage, cette période m’a permis de réaliser de nombreuses rencontres dans des lieux divers : colocataires, stagiaires belges à l’hôpital, rencontres durant des soirées, à la salle de sport… C’était une période très enrichissante socialement qui m’a ouvert aux autres et m’a permis de sortir de ma zone de confort. De plus, n’ayant jamais visité la Belgique auparavant, j’ai eu l’occasion de visiter Bruxelles méticuleusement mais également certaines villes flamandes : Gand et Anvers, que j’ai personnellement trouvées magnifiques, et où j’ai pu me rendre lors de mes week-ends grâce au réseau de train SNCB présent en Belgique qui bénéficie de tarifs très avantageux pour les étudiants.
Pour résumer, mes attentes principales pour ce séjour étaient de parler anglais au maximum (Bruxelles étant une capitale très cosmopolite, j’ai pu avoir de nombreux échanges en anglais avec certains patients, dans les villes flamandes, dans des bars, à la salle de sport…), d’avoir un stage très intéressant et de faire de nombreuses rencontres et découvertes locales (cela a largement été le cas). Ainsi, cette période en Erasmus a constitué une superbe expérience autant sur le plan professionnel que personnel, et je ne peux que conseiller aux étudiants des promotions suivantes de se lancer dans cette aventure.
Bruxelles
Vue enneigée de Bruxelles depuis la salle de rééducation du service ortho-neuro, 9ème étage
Conférence de Blaise Dubois (la clinique du coureur) Université de Louvain-La-Neuve (ancienne université de mon tuteur de stage)